Né à Lyon en 1911
JEAN-MARTIN naît à Lyon en 1911 sur les bords de la Saône auprès de laquelle il passe son enfance et son adolescence, sur les quais, alors lieu de vie ouvrière intense.
Sa nature forte, inquiète, le porte à la recherche de l’essentiel : une quête de justice et de vérité.
JEAN-MARTIN commence à peindre, en autodidacte, de grandes toiles tout en travaillant comme comptable. Il suit les cours du soir aux Beaux-Arts et consacre tout son temps libre au chevalet.
Rencontre déterminante en 1928 avec le peintre lyonnais Lucien Féchant, son aîné, membre du salon du sud-est, qui impressionné par ses dons, lui prodigue enseignements et conseils.
JEAN-MARTIN est marqué par les peintres de la vallée du Rhin et se nourrit des auteurs russes tels que Gorki, de Istrati et également de Kafka, Ramuz et Giono entre autres, des poètes comme Rainer Maria Rilke, Baudelaire, Verlaine.
Thèmes liés à la mort, à la guerre…

Signature après 1950
Ses peintures d’alors, qu’on a pu rattacher à un expressionnisme à la manière d’Egon Schiele et de Modigliani, révèlent l’impétuosité d’un tempérament où tout est guidé par les émotions, les sentiments, dans la sincérité et spontanéité d’un élan sensible et charnel.
On remarque dans son œuvre la fréquence des thèmes plus ou moins liés à la mort, à la guerre et aux duretés de la vie que JEAN-MARTIN a connues dans le quartier pauvre de son enfance. Ils traduisent aussi son inquiétude et sa révolte devant la montée des injustices sociales et totalitarismes.

Signature de Jean Martin de 1933 à 1950
Sa vision personnelle – l’académisme n’est pas son chemin – et l’originalité de son écriture nous conduisent dan son univers intérieur où toutes les images sont bâties larges et solides. La pâte épaisse et fluide, comme émaillée, reflète cette solidité d’un monde concret, d’un naturalisme fort. Les personnages, dans les scènes parfois simples de la vie quotidienne, apparaissent comme parcourus par une sève exubérante quelque peu inquiète dans les effets d’ombre et de lumière.