1911

né à Lyon

1928

Rencontre avec le peintre lyonnais Lucien Féchant

1933

Première expositin au Salon d’Automne à Lyon

1948

Rencontre avec un peintre grec

Quelques lignes de
Jean Guitton.

Vous unissez les extrêmes.
Vous sanctifiez la chair.
Vous spiritualisez les corps.
Et vous incarnez les esprits.
Ainsi est bouclé le cercle.

L’art sacré

Après quelques années plus particulièrement consacrées à l’art sacré, JEAN-MARTIN reprend contact avec les galeries et les salons en France et à l’étranger. C’est ainsi qu’il expose, chaque année, au Salon des Indépendants, des Artistes français, d’Automne et du dessin. Il expose à la Galerie de La Tournelle à Paris où seront montrés régulièrement ses toiles aux côtés de ses Segonzac, Souverbie, Chapelain-Midy, Yves Brayer, Mac Avoy, notamment.

C’est la troisième période de son œuvre peinte où la poésie, l’humour, la fantaisie et la rigueur se conjuguent.

« Les Juges »

C’est en 1968, la suite de 21 toiles intitulées « Les Juges » ; l’ironie critique et une certaine vision violente et coriace remplacent les termes habituels. Ensuite, il se lance dans une autre série pleine de drôlerie caricaturale et enjouée « Les Petites Baigneuses ».

JEAN-MARTIN par une insatiable sincérité garde toujours une grande liberté pour avancer dans sa recherche.
Katia Granoff, dans la carte d’invitation pour une exposition que JEAN-MARTIN fit dans sa Galerie en 1983, présente ainsi son œuvre :

Katia Granoff présente ainsi son œuvre:

« Reste à définir l’essentiel de votre peinture, vouée aux perspectives spirituelles, même dans les réalités de la vie quotidienne. Votre style est personnel, presque unique, dans la peinture contemporaine. Je le rapprocherais pourtant, pour les personnages, aux formes étirées du Gréco et des saltimbanques de Picasso. Ces humains longilignes expriment parfois un extrême déchirement sans jamais perdre leur grâce… Tous ces personnages sont porteurs de messages, dans l’extrême nudité des décors et la rigueur des natures mortes, d’un misérabilisme transcendé. Je n’en n’exclus que quelques bouquets, en printemps d’une âme plus indulgente à elle-même… »

1968

Suite de 21 toiles intitulées « Les Juges »

1990

« Invité d’honneur » du Salon de Printemps

1993

Rétrospective de 60 ans de peinture

1996

Decès

Le théâtre

JEAN-MARTIN a aussi travaillé pour le théâtre : réalisation de masques, costumes et décors avec Pierre Blanchar, Louis Jouvet, la Cie La Guilde et à la télévision avec J.P. Carrère pour la « Chronique des siècles ».

Il revient à Lyon en 1986 où il expose à la Galerie Alain Georges, il participe à l’exposition « Lyon Sacré » dans la crypte de Fourvière avec deux peintres lyonnais :

Salon de Printemps

Niogret et Burlet. EN 1990, il est « invité d’honneur » du Salon de Printemps (Société des Artistes Lyonnais). Sa dernière grande exposition – rétrospective de 60 ans de peinture – en 1993 – a lieu au Fort de Vaise à la Fondation Renaud à Lyon. Cent vingt tableaux y furent rassemblés. Cette rétrospective obtint un large succès. On peut la considérer comme le couronnement d’une carrière bien remplie.

Il nous quitte le 12 avril 1996.
Son ami Jean Chatenet a pu écrire de lui :

« Peu de créateurs d’aujourd’hui se sont impliqués à ce point, corps et âme – et l’expression prend avec lui une véracité particulière – dans leur travail, car il se considérait d’abord comme un travailleur, l’idée de « l’œuvre » appartenant à ceux qui auraient à juger le résultat de son travail et finalement au Créateur de toutes choses.

Une sincérité intraitable peu facile à déjouer le conduit au long d’un parcours lui aussi inhabituel dans la création artistique contemporaine.

La richesse essentielle de l’œuvre de JEAN-MARTIN, tel que nous pouvons l’envisager toute entière aujourd’hui sous la profondeur de l’inspiration et l’infinie ressource de l’exécution, réside là, peut-être :
dans cette ambiguïté généreuse, souvent austère, rude, jamais desséchée, où l’on voit son meilleur autoportrait… »

En 1996, les amis du peintre créent une association « Mémoire du peintre JEAN-MARTIN » se proposant de continuer à faire connaître son œuvre picturale. .